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    Yo! Bienvenue sur mon blog! J'aime lire, écrire et dessiner... C'est à peu près ce que je vais faire sur ce blog, j'écrirais des ébauches d'histoires, peut-être même des histoires entières. En tout cas, moi je suis là pour m'amuser et me défouler, si ça vous embêtes, je vous demandes pas de rester...
    J'espère que ce blog vous intéressera et vous distraira.
    Bienvenue chez moi!

  • <<<Troisième nuit

    Marie-Anne murmura "Désolée" avant de repartir chez elle accablée d'horreur

       

        Quand l'aube se leva pour la troisième fois depuis l'arrivée de la malédiction, Fernand se leva comme un automate avant de paniquer en ne voyant pas Marie-Anne à ses côtés. Et si les Loups l'avaient tuée? se demandait-il.
      Son soulagement fut à la hauteur de sa panique lorsqu'il la vit dans un coin de la chambre, les genoux entre ses bras et le regard vide.
      -Qu'est-ce qu'il y a? demanda Fernand
    Elle ne répondit pas et se balança d'avant en arrière. Fernand soupira avant d'ajouter:
      -Je vais vérifier si Victor et Hector vont bien, d'accord?
    Il entra dans la chambre des deux garçons alors que ceux-ci allaient justement sortir. Tous deux étaient encore en vie. Heureusement, car il s'était fait la promesse de veiller sur eux comme ses propres fils depuis que leur mère était morte en même temps que sa femme dans un terrible incendie.
      - Tout le monde ici va bien. Je vais faire le tour du village. Vous pouvez vous occuper de Marie-Anne, elle n'est pas bien.
      Il partit sans attendre leur réponse et sans voir le regard haineux que l'un des jumeaux lui jetait.

    ***

        Charlotte était de bonne humeur, elle et Joshua vivraient ensemble pour toujours, il le lui avait promis. Elle se rendait chez lui. Elle s'arrêta net en voyant une forme sombre sur le sol. Elle ne pouvais plus bouger.
      Devant la porte de la maison, un Loup gisait. Un Loup aussi noir qu'un corbeau. Le Loup qu'elle aimait.
       Elle tomba à genoux, incapable de respirer.
       Tandis que les larmes commençaient à lui piquer les yeux, elle se traîna jusqu'au Loup et prit sa tête dans ses bras.
      Elle hurla à s'en arracher la gorge.
     Elle s'affala sur le Loup, vidée de toutes ses forces et n'entendit pas Fernand arriver.
    Elle se leva, le regard vide, les poings serrés et marcha sous le regard incrédule des gens qui arrivaient petit à petit.
       Elle dépassa les maisons une à une et avant que les villageois ne comprennent et ne puissent faire quoi que ce soit, elle sauta du haut de la falaise.

    ***

       Dans une autre partie de la ville, Hector et Victor s'occupaient de vérifier les maisons. Ils finirent par trouver le cadavre ensanglanté de Raymond. Et la première chose qui leur vint à l'esprit lorsqu'il se regardèrent, fut la réunion de la veille. Les propos étranges que Raymond avaient tenu sur Fernand. La lueur de peur qui s'était allumée dans ses yeux à ce moment là.
     "D'ailleurs, Victor, j'ai appris quelque chose à propos de Fernand..." commença Hector avant de se faire interrompre par l'arrivée de Constance qui retint un cri.
      Tant pis, il le lui dirait plus tard.

    ***

        " Cette journée à compté un nombre bien trop important de morts. Et pourtant nous devons voter, pour nous débarrasser des deux Loups restant."dit Hervé solennellement. Les deux Loups se regardèrent, inquiets. L'un des leurs avait été découvert et assassiné dans la nuit.
      - Nous avons trois morts: Raymond, Charlotte qui s'est suicidée, et Joshua, un Loup. Nous ne savons pas comment il est mort, mais nous pouvons nous en réjouir.
      - Aujourd'hui, le plus suspect, c'est Fernand, commença Constance, à peine Raymond a-t'il commencer à t'accuser, il s'est retrouvé mort.
     - De plus, il semble qu'il savait quelque chose sur toi qui t'embêtait, ajouta Hector sous les regards scandalisés de Victor et de Marie-Anne.
      - Mon père n'est pas un Loup! s'écria Marie-Anne, Et Hector, comment peux tu accuser la personne qui t'a recueilli et élevé!!!
      - Sauf qu'il nous a recueilli par culpabilité. dit Hector en jetant un regard noir à Fernand. 
      Celui-ci sentit son sang se glacer dans ses veines. Comment pouvait-il savoir?
      - Tu avais cette lueur dans les yeux quand tu nous voyait, moi où mon frère, continua Hector comme si il avait entendu sa question, Alors quand Raymond a parlé comme ça de toi, je suis allé lui demander. Et il m'a appris comment ça se faisait que mon père se soit fait mettre en prison. Tu l'a dénoncé! Alors que tu faisais exactement la même chose! Tu es un monstre! Et un Loup!
     Plus personne ne prononça un mot. Tous les villageois étaient abasourdis.
    Un silence assourdissant pesait, et personne n'osait prendre la parole.
      - Nous allons procéder au vote... annonça Hervé

       Tout le monde pointa Fernand, sauf Marie Anne qui se prit le tête entre les mains, et Fernand qui se jeta sur le fusil.
      "LE PREMIER QUI S'APPROCHE LE PAIERA DE SA PEAU!!!" criai-t'il. Mais Hector l’assomma proprement d'un coup de coude.

       Rosélia prit le fusil et dit, interrompue par les cris de Marie-Anne: "Par le vote des villageois, tu a été condamné à mourir, nous espérons que tu es un Loup, et demandons à ton âme de nous pardonner!"

      Elle tira. Le sang se répandit sur le sol. Et sous le regard horrifié des villageois, Fernand ne se transforma pas.

    Thiercellieux- Troisième jour


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  • Sujet : Racontez en une vingtaine de lignes un événement banal de deux manières différentes:
      - Votre premier récit sera rédigé du point de vue omniscient et cherchera à raconter l'histoire de manière réaliste, avec une tonalité pathétique.
      - Le deuxième récit évoquera le même événement et il sera rédigé du point de vue interne, il exprimera une tonalité fantastique.


       L'immeuble

       Mr. Malet esquissa une grimace lorsque l'agent lui présenta le gros bâtiment gris. C'était un immeuble sale et triste, troué de quelques petites fenêtres aux volets fermés. Il le suivit néanmoins à travers la porte grinçante et monta les escaliers qui menaçaient de se briser sous ses pieds. L'agent immobilier s'arrêta devant une porte en bois moisi et l'invita à entrer. Mr. Malet s'apprêtait à entrer à contrecœur, mais une odeur le prit à la gorge. Elle ne venait pas de l'appartement que lui montrai l'agent mais de celui d'en face, d'où sortait une femme. Elle était squelettique, vêtue de haillons, et ses cheveux gras lui tombaient dans le visage. Lorsqu'elle les remarqua, elle referma précipitamment la porte et leur jeta un regard mauvais. 
      Finalement, Mr. Malet n'acheta pas l'appartement.

    La sorcière

       Devant moi se dressait un immeuble lugubre. En m'approchant, je senti le froid glacial qui semblait s'en dégager. Un frisson me parcouru l'échine et c'est à contrecœur que je m'engageais dans le bâtiment. Je montait les escaliers et leur grincement me donnait la chair de poule. Quand nous arrivâmes à l'étage, une odeur suffocante me prit à la gorge. Je me retournai et je la vit. Une femme décharnée aux cheveux gras et aux vêtements usés. Mais surtout je compris lorsque je croisai son regard; un regard mauvais, qui semblait chercher à vous prendre votre âme. Je compris lorsqu'elle claqua la porte trop tard pour m'empêcher de voir. Je compris en voyant les herbes et le chat aussi noir que la nuit. Cette femme n'était point une femme. C'était une vile sorcière, je le sentais en mon coeur. 
      Alors je prit mes jambes à mon cou et ne revint jamais.


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  • <<<Précédent

    Mais là où ils pensaient trouver un corps de Loup, lorsqu'ils rouvrirent les yeux, ils ne virent que le corps en sang d'une pauvre femme aux cheveux noirs.

     

       Tout le monde resta bouche bée, accablés d'horreur et de culpabilité. Hector et Victor prirent Marie-Anne et Pierre dans leurs bras pour les emmener loin de cette vision d'horreur. Rompant le silence de mort, Pierre se mit à crier "Je suis désolé! Je suis désolé! Je suis désolé!" comme une litanie infinie, rejoint par les pleurs de Marie-Anne.
      Charlotte et Joshua prirent le corps pour aller l'enterrer en murmurant les mêmes mots empreints de culpabilité que Pierre.
      Raymond prit se tête entre ses mains.

    ***

        La nuit tomba sur un village silencieux. Comme les nuits précédentes, les villageois s'endormirent, sauf Adelaïde et Marie-Anne.
      Marie-Anne se leva, bien décidée à ne plus jamais jamais accuser quelqu'un à tort. Elle se rapprocha de la fenêtre, attendant patiemment un hurlement, essayant tant bien que mal de maîtriser ses tremblements. Lorsqu'elle l'entendit, elle sortit et se dirigea silencieusement vers la source du bruit. Elle arriva juste alors qu'un Loup sombre sortait de la maison de Joshua.
      Yvonne avait dit la vérité... 
      Elle le suivit, il se rendait vers la falaise où l'attendaient ses compagnons. Ils étaient plus petits, mais tout aussi terrifiants. Marie-Anne frissonna d'horreur lorsqu'ils hurlèrent à la lune presque pleine.
     "-Qui devrions nous manger ce soir? grogna le plus petit
      - Adélaïde en a après moi. dit le plus gros, Joshua
      - Sinon... Nous pourrions tuer Raymond... Le village soupçonnera Fernand, ça nous gagnerai un jour de sursis. répliqua le troisième."
      Marie-Anne retint son souffle, ces créatures maléfiques étaient aussi intelligentes.. Et elles voulaient se débarrasser de son père.
      Les trois monstres semblaient d'accord. Ils retournèrent vers le centre du hameau. Ils arrivèrent devant la maison de Raymond et Marie-Anne se couvrit les oreilles tandis que Raymond criait à réveiller un mort. Elle se retint de crier à son tour.
      Les Loups ressortirent couverts de sang et se séparèrent. Marie-Anne s'apprêtait à en suivre un lorsqu'elle aperçu Adélaïde qui longeait un mur. Passé son étonnement, Marie-Anne décida de la suivre elle. Pour une aveugle, elle se déplaçait avec une aisance étrange. Adélaïde semblait suivre Joshua.
      Le Loup rentra chez lui et Adélaïde attendit dehors quelques minutes puis entra prudemment. Marie-Anne fit de même et la vit monter entrer dans la chambre de Joshua où il dormait sous une forme humaine. Adélaïde ouvrit sa bouche et y versa un liquide qui le fit se réveiller immédiatement. Il poussa brusquamment Adélaïde et se rua dehors sans la voir. Il se prit la gorge entre les mains et s'écroula au sol.
      Il fut secoué quelques fois avant de devenir complètement immobile et de se re-transformer en Loup.
      Marie-Anne resta bouche bée. Adélaïde passa à côté d'elle et s'enfuit dans la nuit.

    Marie-Anne murmura "Désolée" avant de repartir chez elle accablée d'horreur, tout était tellement mieux avant, quand Joshua était un jeune homme bienveillant, pas un monstre assoiffé de sang, et Pierre n'avait pas accusé à tort une pauvre femme, et Marie-Anne n'était pas constamment dévorée par la peur.

    Thiercellieux- Troisième nuit

     

     

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  • <<<Premier jour & Seconde nuit


     

     Lorsqu'elle ressortit, elle annonça qu'Hervé n'était pas mort,
    mais  qu'il n'en aurait plus pour longtemps.
    Pierre se promit qu'il vengerait son grand-père en examinant toutes les personnes réunies pour essayer de trouver lesquelles étaient des monstres.      
    Et il remarqua un sourire qui ne dura qu'une seconde sur le visage de cette femme que personne ne connaissait réellement. Et il devint sûr qu'Yvonne était un Loup.

     

        Charlotte se rapprocha discrètement et prit la main de Joshua, elle l’emmena loin de la foule soulagée. Il la suivit sans dire un mot, perdu dans ses pensées. Tout sembler aller mal pour lui. 
      Ils descendirent le ravin et s'assirent près du fleuve. Il passa distraitement les bras autour de sa taille.
      "Tout ira bien" dit Charlotte avant de poser ses lèvres chaudes sur les siennes, le faisant revenir à la réalité. Chacun de ses baisers lui faisait comme une vague de fraîcheur, le re-transformant en l'humain qu'il avait jadis été. 
      "Mais j'ai une question." continua-t'elle. Joshua sa raidit sur place, il savait ce qui arrivai. Elle se décolla de lui pour le regarder dans les yeux.
      "-Est-ce que tu es un Loup-garou?
      - Oui, soupira-t'il
      - Quoi!?" s'exclama-t'elle. Visiblement, elle attendait une autre réponse.
      Joshua regretta d'avoir avoué lorsqu'il vit la terreur dans ses yeux. Le fait que Charlotte le craigne lui fendait le cœur. Il inspira profondément et dit: "Oui, je suis un Loups-garou, et j'ai arraché le cœur d'Ernest, et j'ai essayé de tuer Hervé. Et... J'y ai prit plaisir. J'ai quelqu'un d'autre. Quelque chose d'autre. Mais, chaque fois que je pose mais yeux sur toi, je redevient moi-même. Parce que je t'aime."
      Dès qu'il eu finit, le regard de Charlotte changea, elle semblait hésitante. Joshua se dit qu'elle ne le croyait probablement pas.
      "-Charlotte... Je mourrais si il t'arrivait quelque chose... Alors, je te protégerais, je les empêcherais de te toucher, les humains comme les Loups, c'est toi et moi contre le monde, d'accord?
      - Ou...oui..."
      Joshua se leva et posa un baiser sur le front de sa bien-aimée, tel une promesse qu'il comptait bien tenir jusqu'à la fin de sa vie.

    Thiercellieux- Second jour



    ***

       Charlotte repartit rongée par la culpabilité. Pour vivre avec celui qu'elle aimait de toute son âme, elle devrait regarder tout les villageois mourir. De plus, c'était Yvonne qui lui avait demander de trouver si Joshua était un Loup, et elle avait raison. Elle remontait las marches qui longeait la falaise en se demandant qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui dire, lorsque celle-ci arriva à toute vitesse.
      -"Alors?
      - ... Non...
      -Tu es sûre? insista Yvonne, comme si elle devinait ce qui c'était passé
      - Joshua... n'est pas un Loup. mentit-elle
      - Tu le protèges parce que tu l'aimes? Ce n'est plus Joshua, il n'a plus d'âme et il te dévorera comme il a dévoré Ernest!
      - Ce n'est pas un Loup! s'emporta-t'elle
      - De quoi vous parlez les filles? demanda Joshua qui était apparu derrière elle
      - De rien." répondirent Charlotte et Yvonne en cœur.
    Ils remontèrent tout les trois dans un silence tendu.

    ***

        Comme il l'avait pensé Joshua plus tôt, tout allait mal pour lui. Yvonne s'était douté qu'il était un Loup depuis qu'elle avait vu son air terrorisé lorsque Adélaïde avait annoncé qu'Hervé allait survivre. Elle avait trouvé un moyen d'en être assuré en proposant à Charlotte de lui demander directement. Yvonne était l'une des rares personnes à avoir remarqué l’ambiguïté de leur relation. En voyant l'air coupable de Charlotte, elle était devenue sûre.
      Mais le pire était que ce n'était pas la seule à l'être. Adélaïde ainsi que son aide, Rosélia, savaient. Adélaïde s'était toujours méfiée de lui à tort, jusqu'à qu'elle ait raison, quand à Rosélia, elle avait vu son âme dans ses rêves.
      Toutes deux étaient assises au près de Hervé.
    -" Vous aviez raison, Joshua est un Loup. déclara Rosélia lorsque tout le monde fut parti.
    - Tu as vérifié? 
    - Oui, je l'ai vu dans mes rêves, comme vous l'aviez demandé.
    - Bien. Mais pourquoi me dis-tu tout ça? N'as tu pas peur que je sois l'un d'entre eux?
    - Sauf votre respect, vous êtes la première personne que j'ai vérifiée. Etant donné que je vis sous votre toit.
    - Je comprends. Pour ce Joshua, nous allons devoir faire quelque chose. Nous devons monter les autres contre lui, sans dire que tu es celle qui voit les âmes, au risque de te faire tuer dès que la nuit tombe. Mais, si nous n'arrivons pas à le faire condamner, j'ai en réserve un fiole de poison...

    ***

      Lorsque Hervé se réveilla, tous les habitants se serrèrent dans sa chambre pour la réunion.
      -"Bonjour à tous, chevrota le doyen, bienvenue au deuxième vote. Qui souhaite commencer?
     - Moi, dit Yvonne, je souhaite relancer le débat sur Joshua. Il est bizarre depuis que cette fichue lettre st arrivée.
     - Est toi tu l'es encore plus, s'écria Pierre à la grande surprise de tous, je t'ai vue sourire quand Adélaïde a annoncé que Grand-père ne vivrai plus longtemps! C'est toi le Loup qui l'a attaqué! cria t'il avant de s'effondrer en larmes. Marie-Anne le prit dans ses bras.
     - Moi je le crois, annonça t'elle.
     - Quoi? Je souriais parce que j'avais vu l'air coupable sur le visage de Joshua et que j'avais trouvé un moyen de vérifier!
     - Mais Joshua n'est pas un Loup! s'écria Charlotte en jetant un regard plein de haine à Yvonne.
     - Si, c'est un Loup! contra Adélaïde
     - Oui, c'en est un! ajouta Rosélia
     - C'est n'importe quoi! C'est juste une excuse d'Yvonne! s'écria Marie-Anne
     - Je pense aussi que c'est Yvonne, dit Victor
     - Moi aussi, répliqua Hector
     - Personne ne te crois, Yvonne. dit Pierre entre deux sanglot
     - Génial! Tous les enfants du village se sont ligués contre moi! Vous ne devriez même pas avoir le droit de voter si vous ne comprenez rien.
     - Moi je suis avec eux. dit posément Fernand
     - Pff... Je pense que c'est toi le Loup, Fernand. Tu as dit que tu avais vu Celestine alors que tout le monde dormait! Tu as vendu ta camarade pour avoir l'air innocent! cria Raymond. Ce serait pas la première fois que tu trahis quelqu'un!
     - Non c'est pas un Loup! s'écria Marie-Anne.
     - STOP! cria Hervé. Comme la dernière fois, vous vous emportez trop. Nous allons devoir passer au vote."

       Raymond et Constance pointèrent Fernand,
      Hervé, Rosélia, Adélaïde et Yvonne pointèrent Joshua,
      Fernand désigna Raymond,
      Hector, Victor, Pierre, Marie-Anne, Joshua et Charlotte pointèrent Yvonne.

       "Quoi? Non! Vous devez me croire! Je-je ne suis pas un Loup, je n'aurai jamais tué Ernest, mon seul ami dans ce sale village! C'est Joshua! Allez, Joshua! Dis-leur comme tu l'as dis à Charlotte!" criai Yvonne tandis que Joshua et Fernand l'emmenai dehors.

       Raymond sorti son fusil et déclara "Je suis désolé mais... Par le vote des villageois, tu a été condamnée à mourir Yvonne, nous espérons de tout notre cœur que tu sois un Loup et demandons à ton âme de nous pardonner."
      Il tira.
    Mais là où ils pensaient trouver un corps de Loup, lorsqu'ils rouvrirent les yeux, ils ne virent que le corps en sang d'une pauvre femme aux cheveux noirs.

    Thiercellieux- Second jour

     

     

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  •    

     

        Je suis la Mort. La grande, sublime, fatale Mort.  Et vous, vous n'êtes que mes jouets à qui je pourrai passer le bonjour quand je veux. Vous me craignez et me vouez un culte. Mais cela ne vous sauvera pas, parce qu'aujourd'hui où demain, je viendrais vous rendre visite pour vous emmener dans les ténèbres éternels.

    Bon, c'est un peu prétentieux. Laissez moi recommencer.

        Je suis la Mort. Mais vous savez être la Mort, c'est un travail comme un autre. En plus dur parce que je doit être disponible 24 heures sur 24. Et je suis seule. Tellement seule. Vous les humains avez tellement de temps pour vous amuser et aimer. Moi pas.

    Okay, là c'est carrément désespéré. Je réessaie.

        Je suis la Mort. Bon okay, c'est pas exactement vrai. Je suis juste une de ces dames en noir que vous appelez la "Faucheuse" -ce qui est débile parce qu'on se balade pas avec des faux, non mais franchement. Et je voulais me présenter pour qu'on est pas là pour vous tuer, c'est pas de nous qu'il faut avoir peur. Nous sommes juste une honnête entreprise qui vous accompagne quand  la Vie en a marre de vous. 
       Bref tout ça pour dire que c'est pas la Mort qui vous prend, c'est la Vie qui vous jettes -en même temps, je suppose qu'elle fait ce qu'elle peut étant donné que 7 milliards d'humains, ça doit être dur à gérer, mais je m'égare.
      La direction voulait juste vous faire savoir qu'il faut pas haïr la Mort et arrêter de nous envoyer des demandes de retour, si vous voulez vous plaindre, adresser vous à la Vie -c'est eux qui disent ça moi je prends pas de parti.

    Cordialement,
    une pauvre employée de La Mort®


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